ProgrammeTV Documentaires du lundi 05 septembre 2022. Week-end Direct 2h - Magazine d'information Magazine d'information qui revient sur les événements-clés du week-end. 22H Darius Rochebin 2h
Au Honduras, un groupe d'anciens migrants, mutilĂ©s Ă la suite des blessures occasionnĂ©es par "La Bestia", le train qu'ils empruntent pour traverser le Mexique. Copyright © 2014 Tomas Ayuso - Noria Research. All rights reserved "Si j'arrive Ă atteindre les Etats-Unis, j'espĂšre pouvoir Ă©tudier, devenir mĂ©decin, et revenir ensuite pour soulager toute cette souffrance." Les mots de Wilmer, 11 ans, l'un des nombreux adolescents lancĂ©s dans l'Ă©prouvante traversĂ©e depuis l'AmĂ©rique centrale vers le mirage amĂ©ricain, rĂ©sonnent encore aux oreilles de Tomas Ayuso. Chercheur spĂ©cialiste des migrations, mais aussi des trafics entre l'isthme amĂ©ricain et les Etats-Unis, il a enquĂȘtĂ© pendant six mois sur le chemin parcouru par les migrants d'AmĂ©rique centrale vers "Le Nord", comme ils appellent les Etats-Unis. Egalement photographe, il a mis en ligne, sur le site de Noria Research*, un long reportage photo. "Une gestion presque industrielle des mouvements de population"Les images racontent l'itinĂ©raire de quelques-uns des dizaines de milliers d'ĂȘtres humains "chassĂ©s de chez eux, parce que dĂ©nuĂ©s de droits, Ă©lĂ©mentaires, et pourtant hors d'atteinte dans le Honduras du 21e siĂšcle", explique Tomas Ayuso dans l'introduction de son documentaire logement, revenu digne, mais aussi le "droit de vieillir en paix". "Parce que la plupart de ceux qui partent sont des jeunes. Ils sont promis Ă de terribles souffrances au cours de leur voyage", explique-t-il Ă L'Express. C'est en voulant comprendre les origines des maux de son pays que le chercheur a ressenti le besoin de suivre le pĂ©riple de ces migrants. Il a dĂ©couvert une "gestion presque industrielle des mouvements de population" par les mafias. Wilmer. "Je ne crains pas de faire ce voyage, si je peux parvenir aux Etats-Unis pour y faire des Ă©tudes."Copyright © 2014 Tomas Ayuso - Noria Research. Droits reservĂ©sOffre limitĂ©e. 2 mois pour 1⏠sans engagement Le voyage commence dans les quartiers informels qui ceinturent les grandes villes, oĂč s'entassent d'anciens paysans appauvris. Outre la misĂšre, l'emprise des gangs -les maras, est l'une des principales causes de leur exode. Les candidats au dĂ©part fuient la menace d'enrĂŽlement forcĂ© dans leurs rangs, le racket, la violence, un flĂ©au dont le Honduras possĂšde le triste record mondial pour un pays qui n'est pas en Ă©tat de guerre. Partir coĂ»te cher. Il faut s'en remettre Ă des rĂ©seaux de passeurs, les coyotes, qui extorquent jusqu'Ă 7500 dollars pour planifier, transporter, se mettre en contacts avec d'autres coyotes tout au long de la pĂ©rilleuse expĂ©dition de prĂšs de 3000 km. La "Bestia" mangeuse d'hommesAprĂšs la traversĂ©e du Guatemala, Tomas Ayuso s'est mĂȘlĂ©, dans le sud du Mexique, Ă des migrants de tous les pays d'AmĂ©rique centrale. Beaucoup vont traverser le pays sur les wagons de la Bestia, "la bĂȘte", le train de marchandises ainsi baptisĂ© pour son sinistre bilan. Chaque annĂ©e, plusieurs dizaines de migrants meurent ou sont mutilĂ©s en tombant de l'Ă©chine de la Bestia. Jorge et Rolando, Ă Arriaga. La Bestia, ils connaissent © 2014 Tomas Ayuso - Noria Research. Droits reservĂ©sSur la route du rĂȘve amĂ©ricain, les dangers sont multiples outre la Bestia, les voyageurs sont victimes de vols, de la violence des gangs, parfois sĂ©questrĂ©s afin de sous-tirer une rançon Ă leur famille, quand ils ne tombent pas sous les balles de ces mafias. La plupart n'atteindront jamais le "Nord". "Le Mexique est un vĂ©ritable cimetiĂšre de migrants centramĂ©ricains", tĂ©moigne Tomas Ayuso. La police de l'immigration mexicaine, la Migra, durcit aussi chaque jour un peu plus sa traque pour freiner cet exode. "La Migra nous pourchasse sans pitiĂ©, Nous sommes des migrants, pas des criminels", proteste Rolando, un Salvadorien rencontrĂ© Ă Arriaga, point de dĂ©part de la Bestia. Nous ne mĂ©ritons pas un tel traitement." La milice qui traque les migrantsPuis, Tomas Ayuso a changĂ© de perspective. Au sud des Etats-Unis, il s'est joint aux miliciens qui traquent les migrants. La plupart des membres de la milice Free Nebraska qui patrouillent le long de la frontiĂšre sont des vĂ©tĂ©rans des diffĂ©rents théùtres de guerre amĂ©ricains, lui a expliquĂ© l'un d'entre eux. Ces milices jugent les autoritĂ©s "incapables d'empĂȘcher qu'une partie de leur pays ne tombe sous la coupe des gangs" en provenance de la rive sud du Rio Grande. Alors ils estiment devoir s'en charger eux-mĂȘmes. Isaac, vĂ©tĂ©ran de la guerre d'Irak, patrouille au sein de la milice Free Nebraska pour traquer les © 2014 Tomas Ayuso - Noria Research. Droits reservĂ©sTomas Ayuso s'est ensuite plongĂ© au coeur de la diaspora hondurienne des Etats-Unis ; auprĂšs de ceux qui ont survĂ©cu Ă tous les dangers de la route et rĂ©ussi Ă s'installer dans le pays. Ces chanceux sont beaucoup moins nombreux que tous les expulsĂ©s. Exclusion et suicidesJusqu'Ă trois vols par jour sont affrĂ©tĂ©s pour reconduire les migrants refoulĂ©s depuis les Etats-Unis vers le Honduras. Plus de 32 000 personnes sont rapatriĂ©es par avion chaque annĂ©e, estime le Centre d'aide aux migrants rapatriĂ©s CAMR, et un peu plus par voie terrestre. RenvoyĂ©s par bus depuis le Mexique, "ceux-lĂ sont lĂąchĂ©s au milieu de nulle part, Ă peine la frontiĂšre passĂ©e. LĂ , ils deviennent Ă nouveau des proies faciles pour les trafiquants d'ĂȘtres humains", dĂ©plore le chercheur. L'Etat et plusieurs ONG accueillent les migrants revenus par les airs, dans la ville de San Pedro Sula oĂč atterrissent les vols de rapatriement. "Ne partez pas, a confiĂ© RenĂ© Ă l'attention de ses compatriotes, c'est un cauchemar. Plus personne n'arrive Ă traverser. Un par-ci par-lĂ , peut-ĂȘtre, ont cette chance. C'est effroyable, je ne risquerai pas ma vie une seconde fois", assure-t-il. "Bien d'autres, pourtant, m'ont dit vouloir retenter l'aventure dĂšs qu'ils auraient mis assez d'argent de cĂŽtĂ©", assure Tomas Ayuso. A San Pedro Sula, des "ateliers de rĂ©intĂ©gration" sont organisĂ©s pour les rapatriĂ©s. Le retour est souvent une infortune de plus. MĂ©prisĂ©s par leurs familles pour avoir Ă©chouĂ©, beaucoup sont bannis par leur proches qui ont beaucoup dĂ©pensĂ© dans l'espoir de recevoir par la suite un mandat rĂ©gulier, depuis "Le Nord" - les transferts de revenus envoyĂ©s par les Ă©migrĂ©s honduriens reprĂ©sentent environ un sixiĂšme du PIB du pays. RĂ©union de l'Association des migrants mutilĂ©s, dans la banlieue de © 2014 Tomas Ayuso - Noria Research. Droits reservĂ©sEnfin certains sont incapables de se remettre du traumatisme subi au cours de leur pĂ©riple. "Il n'existe pas de statistiques, mais le nombre de suicides est trĂšs Ă©levĂ© parmi les rapatriĂ©s", affirme Tomas Ayuso. "Nous avons tant souffert", tĂ©moigne Suyapa, au visage aussi juvĂ©nile qu'amer. Elle Ă©tait partie avec son fils de 4 ans. "Je ne rĂ©essaierai pas. Personne ne devrait... Si seulement on pouvait s'en sortir ici, parmi les nĂŽtres. Mais Ă la vĂ©ritĂ©, c'est impossible". Soeur Lidia, une religieuse brĂ©silienne responsable d'un programme d'aide au rapatriĂ©s le dit avec d'autres mots chacun devrait avoir le droit d'Ă©migrer, mais aussi "le droit de ne pas ĂȘtre contraint Ă Ă©migrer". >> Retrouvez le reportage de Tomas Ayuso The right to grow old. The Honduran migrant crisis *Noria Research est un Think Tank indĂ©pendant, basĂ© sur un rĂ©seau de chercheurs travaillant sur des questions de politique internationale, notamment les conflits et le crime organisĂ©. Catherine GouĂ«set Les plus lus OpinionsLa chronique d'Albert MoukheiberAlbert MoukheiberLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris VallĂ©eLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain Fort
Unfilm d'animation de Henry Selick avec Chris Sarandon, Danny Elfman, Catherine OâHara. Etats-Unis, 1994 â 1h15. Jack Skellington, roi des citrouilles et guide de Halloween-ville, sâennuie : depuis des siĂšcles, il en a assez de prĂ©parer la mĂȘme fĂȘte de Halloween qui revient chaque annĂ©e, et il rĂȘve de changement.
Vivre au Canada le dĂ©but dâun cauchemar ? Mise en garde ceci est une histoire fictive et caricaturale illustrant la vie dâun expatriĂ© au Canada qui subit dĂ©sillusions aprĂšs dĂ©sillusions et affronte des difficultĂ©s liĂ©es au choc culturel et Ă la routine dâune nouvelle vie dans un pays qui nâest pas le sien ». Sur ces tristes paroles, je vous invite Ă lire la premiĂšre partie de cet article Vivre au Canada, un rĂȘve devenu rĂ©alitĂ© » . âââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââ Vivre au Canada, lâhistoire dâune rĂ©alitĂ© qui tourne cauchemar Aujourdâhui je me rĂ©veille et je suis en enfer. En fait, je suis Ă Ottawa au Canada. Jâouvre la fenĂȘtre de ma chambre, jâentends une rue bruyante et pleine de trafic et jâaperçois le McDonaldâs juste en face de chez moi. AussitĂŽt je rĂ©alise que je ne rĂȘve plus, câest bien rĂ©el JE SUIS AU CANADA ! Quelle triste aventure qui tourne au dĂ©sastre ! Je ne suis plus le fier français qui partait explorer lâautre bout du monde. Je suis un idiot de français qui se rend compte quâil est seul Ă lâautre bout du monde sans sa famille, sans ses amis, sans ses repĂšres. Mes illusions ont disparu, je suis au pays de la consommation et de lâhypocrisie. Je me lĂšve et me prĂ©pare mentalement Ă affronter une autre journĂ©e pleine de dĂ©fis et de dĂ©ceptions. Je me prĂ©pare un vrai petit dĂ©jeuner canadien un bol de cĂ©rĂ©ales avec du lait vendu en sac. Ce matin il faut que jâaille payer ma facture dâhĂŽpital qui sâĂ©lĂšve Ă 700$. Je suis toujours malade mais je ne peux pas aller consulter un docteur. Ătant français sans health card carte de santĂ© on me refuse les soins et on me redirige vers les urgences de lâhĂŽpital oĂč il faut attendre 6 Ă 7 heures avant de voir un mĂ©decin pendant 5 minutes. Je me sens exclu, rejetĂ©, je ne me sens plus le bienvenu. Hier encore, un vendeur a refusĂ© de me vendre des cigarettes car je nâavais pas de carte dâidentitĂ© canadienne, il a regardĂ© ma carte dâidentitĂ© et mâa dit Sorry but I need a real piece of ID. A valid one that comes from Ontario ». Ceci me rappelle Koodo, la compagnie de tĂ©lĂ©phone portable qui mâa jetĂ© en me disant If you donât have two Canadian pieces of ID, you canât get a cellphone plan. Sorry about that. Byebye⊠*NEXT PLEASE!* ». Je vais donc prendre mon bus pour lâhĂŽpital, je paye mes 700$ avec ma carte de crĂ©dit canadienne et me voilĂ dans la mĂȘme situation que de nombreux Canadiens. Je suis endettĂ© et la banque va me prendre 20% dâintĂ©rĂȘt sur cette somme chaque mois jusquâĂ ce que je puisse rembourser ma carte de crĂ©dit. Il faut maintenant que je me rende Ă lâuniversitĂ© pour mon cours de publicitĂ©. Bien que mon cours soit en français je me sens stupide car je ne comprends pas plus que durant mes classes en anglais. Le professeur fait rĂ©fĂ©rence Ă des auteurs, Ă des compagnies, Ă des marques Ă des lieux et je ne connais rien de cela. Je nâai plus aucun repĂšre. Ă la fin du cours un Ă©tudiant me parle en anglais et encore une fois je me sens stupide car je ne le comprends pas non plus. Je lui demande de rĂ©pĂ©ter et il rĂ©pĂšte, en français cette fois⊠Encore une fois je nâai aucune idĂ©e de ce Ă quoi il fait rĂ©fĂ©rence. Cela me frustre tellement je suis incapable de communiquer en français ou en anglais. Je lui souris donc bĂȘtement juste pour pouvoir mâĂ©chapper. Je rĂ©alise que ce que jâai appris en France ne mâest dâaucune utilitĂ© ici. Jâai lâimpression dâavoir Ă tout rĂ©apprendre. Je quitte lâuniversitĂ© et mâarrĂȘte Ă Pizza Pizza sur le chemin de mon appartement, aprĂšs tout, jâai dĂ©jĂ pris 8kg en deux ans, je ne suis plus à ça prĂȘt. La serveuse me voit rentrer et sâexclame en souriant Hey, how is it going? Oh my god you look amazing with that sweater, I love it! So, what can I get for you today? ». Le sweat-shirt que je porte est certainement le plus laid et le plus vieux que je possĂšde mais jâai bien compris que la serveuse nâen Ă rien a faire de mon sweat-shirt, elle veut juste que je lui laisse un bon tip pourboire. Juste avant de partir jâaperçois Mona une fille de ma classe qui a 3 jobs pour pouvoir payer ses Ă©tudes. Je lui fais un petit signe de la main et continue mon chemin en me demandant si moi aussi je vais finir dans la mĂȘme situation. Nous sommes Ă peine en novembre et il fait dĂ©jĂ si froid, lâhiver arrive⊠Je nâen peux plus, je suis fatiguĂ© de tout ça, je veux me rĂ©veiller et me retrouver en France, ou bien Ă Cuba sur une plage avec une eau des plus bleue qui existe sur cette terre. Je ferme les yeux quelques secondes puis les rĂ©-ouvre, mais il nây a pas de plage, pas de mer bleue⊠Au lieu de cela, jâarrive chez moi et je vois une sorte de gros rat noir qui fouille dans les poubelles ndla au Canada ce genre de rat sâappelle Ă©cureuil ». Je dĂ©cide alors de passer par lâarriĂšre de mon immeuble et tout Ă coup je sens une odeur Ă©pouvantable, aussitĂŽt jâaperçois une moufette qui sâenfuit. Lâodeur est rĂ©pugnante, je mâengouffre Ă lâintĂ©rieur de mon building et pense dĂ©jĂ a ce que je vais regarder Ă la tĂ©lĂ©vision. Au fond, peu importe, je sais bien que je vais regarder la mĂȘme chose que dâhabitude, une ou deux heures de publicitĂ© entrecoupĂ©e par quelques passages dâune Ă©mission supra nord amĂ©ricanisĂ©e qui nâa pas de maudit bon sens⊠Comment faire face au choc culturel et aux dĂ©sillusions ? Cette histoire fictive tournant en dĂ©rision la vie dâun expatriĂ© est lĂ pour illustrer deux points de vue extrĂȘmes et sert Ă introduire la notion de choc culturel. Je vous invite Ă partager votre expĂ©rience dâexpatriĂ© dans les commentaires ou Ă lire les articles suivants si vous prĂ©parez un dĂ©part au Canada 10 erreurs Ă Ă©viter de faire au QuĂ©bec, expressions quĂ©bĂ©coises populaires, 10 rĂšgles Ă respecter et 10 choses Ă ne jamais faire au Canada et clichĂ©s sur le Canada et les canadiens.| ĐΟááŐŃŃ Ő« | ĐáČŃбДÏŐš ĐžŐ€Ń | ĐŃŃÎČÎ±ŐŠĐŸÎŒ áĐŸĐ¶Đ”ŃĐ” | ĐŐȘÎżÏаŃΞáąŐ«Đș ĐŽŃŃŐ§ÏŃ ÎžĐœŃ |
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Pources « Dreamers », le rĂȘve amĂ©ricain tourne au cauchemar. Mexicain ĂągĂ© de 23 ans entrĂ© illĂ©galement aux Ătats-Unis avec sa mĂšre
Maxime Vanderwegen, publiĂ© le 02 February 2021 Salut tout le monde ! Aujourdâhui, je vais vous parler de jeux vidĂ©os. Je ne connais pas vos goĂ»ts, mais je suis un grand fan de la sĂ©rie Borderlands Ă lâexception du dernier opus, il mĂ©ritait mieux que ça, de lâexcellent Dishonored ou encore du plus rĂ©cent SUPERHOT. HonnĂȘtement, jâai pris beaucoup de plaisir Ă les finir. Plus rĂ©cemment, Cyberpunk est sorti et jâai voulu lâacheter. AprĂšs avoir jetĂ© un oeil aux plus de 50 jeux auxquels je nâai pas encore jouĂ©, jâai abandonnĂ©. Je vous en parle parce quâil y a peu jâai lu un article Cyberpunk 2077 a warningâ about the future Ă son propos sur le site de la BBC. Pour une fois, cet article nâa pas pour sujet principal les problĂšmes internes au jeu, mais son auteur dresse un portrait trĂšs critique de son univers. En filigrane, il pose cette question si vous aimez tant un jeu, accepteriez-vous de vivre dans son univers ? Bien que la rĂ©ponse soit plutĂŽt simple, elle soulĂšve un Ă©lĂ©ment trĂšs important et au coeur dâune grande partie de nos productions culturelles 1984, Blade Runner, Hunger Games⊠Autant de livres et de films dystopiques, oĂč les personnages sont malheureux et en proie Ă la famine, Ă un rĂ©gime totalitaire, ou Ă une technologie omni-prĂ©sente et malsaine. Dans lâarticle de la BBC, lâauteur sâentretient avec Mike Pondsmith, le crĂ©ateur du premier jeu Cyberpunk intitulé⊠Cyberpunk 2020 et selon lui, nous devrions considĂ©rer ce jeu comme une sorte dâavertissement Ă propos de lâĂ©tat du monde et tout faire pour quâil nây ressemble pas. Ce quâil dit est vrai seule la prĂ©sence de voitures volantes nous Ă©loigne encore de cette rĂ©alitĂ©. Vous voulez vous implanter une puce dans le corps ? Cherchez implant party sur Internet et vous trouverez plein dâinfos Ă ce sujet. Vous craignez la surveillance de masse ? Nous sommes plutĂŽt Ă©pargnĂ©s, mais demandez Ă un Chinois, son quotidien vous effrayera. Loin de moi lâidĂ©e dâannoncer que nous vivons dans un jeu vidĂ©o. Non, nous ne vivons pas avec un casque de VR vissĂ© sur nos tĂȘtes en permanence. Mais si vous pensiez quâil sâagissait dâun idĂ©al Ă atteindre, sachez dĂ©sormais que vous faites fausse route. Cela dit, ĂȘtre enfermĂ© dans une routine Cappuccino-boulot-dodo est est trĂšs embĂȘtant il faut rester poli innocent et certains voudraient certainement une autre vie, plus excitante. Les loisirs sont lĂ pour ça ils sont limitĂ©s actuellement mais chuuuuuuuut jâai pas envie dâen parler ici que ça soit du sport, de la lecture, du cinĂ©ma, des jeux de table ou vidĂ©os, il existe mille et une façons de âtuer le tempsâ ou de sâamuser. Un autre Ă©lĂ©ment est trĂšs important Ă prendre en compte avant de vous dĂ©cider la rĂ©pĂ©titivitĂ©. Ben oui, vous ne pensiez tout de mĂȘme pas que vous pourriez vivre comme dans Ready Player One et faire ce quâil vous plaĂźt ? Tout joueur sait quâau bout dâun certain temps, lĂ aussi, une routine sâinstalle, quĂȘte aprĂšs quĂȘte, jusquâau moment oĂč vous voudrez changer dâunivers ou quitter la partie parce que vous butez devant un obstacle. DĂšs lors, le choix est simple vous prĂ©fĂ©rez passer votre vie tout seul Ă accomplir des quĂȘtes dans un monde virtuel ou pouvoir en accomplir une de temps en temps et garder votre libertĂ© de mouvement et - le plus important -, votre vie de famille et vos amis ? Alors, que dĂ©cidez-vous ? Source de la photo de couverture Cet article vous a dĂ©plu ? Laissez-moi un commentaire !
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