Exploitationdu gaz de schiste aux États-Unis : du rĂȘve au cauchemar. AprĂšs une dĂ©cennie d'opulence, pour des milliers d'habitants de Pennsylvanie, c'est
Une maison Ă  vendre Ă  Elgin, Illinois Etats-Unis, le 12 mai 2009, en pleine crise des subprimes OLSON Dans le salon de l'appartement qu'il loue aujourd'hui Ă  Coral Springs, au nord de Miami en Floride, le pĂšre de famille de 57 ans a la gorge nouĂ©e Ă  l'Ă©vocation de ses dĂ©boires immobiliers. "Je me souviens que mes enfants Ă©taient trĂšs jeunes lorsque nous avons commencĂ© Ă  tout vendre", raconte-t-il. "Ils m'ont dit +Papa, oĂč est-ce qu'on va ?+ Et je leur ai rĂ©pondu que nous allions Ă  Disney World. Ils m'ont alors demandĂ© si Disney Ă©tait si cher que nous devions vendre le frigo et les lits". Durant les annĂ©es qui ont prĂ©cĂ©dĂ© la crise, accĂ©der Ă  la propriĂ©tĂ© Ă©tait d'une grande simplicitĂ©. Pas besoin de dĂ©montrer sa capacitĂ© de paiement les banques prĂȘtaient Ă  tout-va et les intermĂ©diaires engrangeaient des millions en revendant de la dette. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement JesĂșs RodrĂ­guez a Ă©migrĂ© aux Etats-Unis en 2005 avec sa famille pour fuir la crise politique frappant son pays, le Venezuela. Il a contractĂ© un emprunt peu de temps aprĂšs pour acheter un appartement qui lui donnait l'illusion de vivre le "rĂȘve amĂ©ricain", alors qu'il ne gagnait que dollars par mois comme employĂ© d'une imprimerie. "Mon voisin Ă©tait livreur de pizzas et il a obtenu le mĂȘme prĂȘt", relĂšve-t-il. Selon l'avocate Shari Olefson, spĂ©cialisĂ©e dans les saisies immobiliĂšres, la crise a Ă©tĂ© alimentĂ©e par les nombreux prĂȘts hypothĂ©caires Ă  haut risque - les subprimes - accordĂ©s par des banques "dĂ©terminĂ©es Ă  faire beaucoup d'argent". MalgrĂ© la hausse inquiĂ©tante des prix de l'immobilier et les mises en garde d'Ă©conomistes, "de nombreux AmĂ©ricains sans expĂ©rience dans les biens immobiliers ont cru qu'ils pouvaient devenir investisseurs", pointe l'experte, auteure de plusieurs livres sur le sujet. - Des dettes impayables - La bulle s'est finalement dĂ©gonflĂ©e, la valeur des biens s'est effondrĂ©e, les intĂ©rĂȘts ont augmentĂ©, les dettes ont atteint des niveaux absurdes et les gens ont arrĂȘtĂ© de payer. Les 4% d'intĂ©rĂȘts payĂ©s par JesĂșs RodrĂ­guez ont ainsi grimpĂ© Ă  14% en un an et sa dette est devenue "impayable". AprĂšs une deuxiĂšme hypothĂšque, la famille devait en 2008 quelque dollars pour un appartement dont la valeur avait chutĂ© Ă  dollars. "Les frais ont commencĂ© Ă  augmenter et, d'un coup, le nombre de dĂ©fauts d'emprunts a explosĂ©", dĂ©taille Mme Olefson. "Alors que davantage de gens faisaient l'objet de saisies, l'offre immobiliĂšre grossissait sur le marchĂ© et cela a commencĂ© Ă  faire baisser les prix. Et la panique s'est installĂ©e". Plus de la moitiĂ© des foyers de Floride Ă©taient concernĂ©s. La crise des "subprimes", qui a dĂ©marrĂ© en 2006 avant d'atteindre son paroxysme deux ans plus tard, a provoquĂ© la chute de banques et d'institutions financiĂšres. Ses rĂ©percussions spectaculaires partout dans le monde ont donnĂ© naissance Ă  la pire dĂ©pression Ă©conomique depuis les annĂ©es 1930. Selon un rapport de 2009 de RealtyTrac, une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans les donnĂ©es immobiliĂšres, l'annĂ©e 2008 a vu un nombre record de "dossiers de saisie". Quelque 3,1 millions d'entre eux ont ainsi Ă©tĂ© ouverts en 2008 aux Etats-Unis, soit 81% de plus que l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente et 225% de plus qu'en 2006. Parmi les Etats les plus touchĂ©s le Nevada, l'Arizona et la Floride, oĂč 4,5% des biens immobiliers Ă©taient alors concernĂ©s par un dossier de saisie. - Et maintenant ? - Ironie du sort, JesĂșs RodrĂ­guez travaille aujourd'hui comme conseiller financier pour une compagnie d'assurances. "J'aide dĂ©sormais les gens Ă  ne pas tomber comme j'ai pu le faire, Ă  ne pas s'endetter autant", confie-t-il. "Je leur apprends Ă  s'occuper de leur indĂ©pendance financiĂšre, de leur Ă©pargne, de leur fonds de pension et de ce genre de choses. C'est comme un renvoi d'ascenseur". Les experts estiment que le systĂšme financier a tirĂ© les leçons de ses erreurs et qu'il est peu probable de voir se produire Ă  nouveau une crise hypothĂ©caire du mĂȘme genre, notamment parce qu'il est plus difficile d'accĂ©der Ă  un emprunt. Les plus lus OpinionsLa chronique d'Albert MoukheiberAlbert MoukheiberLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris VallĂ©eLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain Fort
ProgrammeTV Documentaires du lundi 05 septembre 2022. Week-end Direct 2h - Magazine d'information Magazine d'information qui revient sur les événements-clés du week-end. 22H Darius Rochebin 2h
Au Honduras, un groupe d'anciens migrants, mutilĂ©s Ă  la suite des blessures occasionnĂ©es par "La Bestia", le train qu'ils empruntent pour traverser le Mexique. Copyright © 2014 Tomas Ayuso - Noria Research. All rights reserved "Si j'arrive Ă  atteindre les Etats-Unis, j'espĂšre pouvoir Ă©tudier, devenir mĂ©decin, et revenir ensuite pour soulager toute cette souffrance." Les mots de Wilmer, 11 ans, l'un des nombreux adolescents lancĂ©s dans l'Ă©prouvante traversĂ©e depuis l'AmĂ©rique centrale vers le mirage amĂ©ricain, rĂ©sonnent encore aux oreilles de Tomas Ayuso. Chercheur spĂ©cialiste des migrations, mais aussi des trafics entre l'isthme amĂ©ricain et les Etats-Unis, il a enquĂȘtĂ© pendant six mois sur le chemin parcouru par les migrants d'AmĂ©rique centrale vers "Le Nord", comme ils appellent les Etats-Unis. Egalement photographe, il a mis en ligne, sur le site de Noria Research*, un long reportage photo. "Une gestion presque industrielle des mouvements de population"Les images racontent l'itinĂ©raire de quelques-uns des dizaines de milliers d'ĂȘtres humains "chassĂ©s de chez eux, parce que dĂ©nuĂ©s de droits, Ă©lĂ©mentaires, et pourtant hors d'atteinte dans le Honduras du 21e siĂšcle", explique Tomas Ayuso dans l'introduction de son documentaire logement, revenu digne, mais aussi le "droit de vieillir en paix". "Parce que la plupart de ceux qui partent sont des jeunes. Ils sont promis Ă  de terribles souffrances au cours de leur voyage", explique-t-il Ă  L'Express. C'est en voulant comprendre les origines des maux de son pays que le chercheur a ressenti le besoin de suivre le pĂ©riple de ces migrants. Il a dĂ©couvert une "gestion presque industrielle des mouvements de population" par les mafias. Wilmer. "Je ne crains pas de faire ce voyage, si je peux parvenir aux Etats-Unis pour y faire des Ă©tudes."Copyright © 2014 Tomas Ayuso - Noria Research. Droits reservĂ©sOffre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement Le voyage commence dans les quartiers informels qui ceinturent les grandes villes, oĂč s'entassent d'anciens paysans appauvris. Outre la misĂšre, l'emprise des gangs -les maras, est l'une des principales causes de leur exode. Les candidats au dĂ©part fuient la menace d'enrĂŽlement forcĂ© dans leurs rangs, le racket, la violence, un flĂ©au dont le Honduras possĂšde le triste record mondial pour un pays qui n'est pas en Ă©tat de guerre. Partir coĂ»te cher. Il faut s'en remettre Ă  des rĂ©seaux de passeurs, les coyotes, qui extorquent jusqu'Ă  7500 dollars pour planifier, transporter, se mettre en contacts avec d'autres coyotes tout au long de la pĂ©rilleuse expĂ©dition de prĂšs de 3000 km. La "Bestia" mangeuse d'hommesAprĂšs la traversĂ©e du Guatemala, Tomas Ayuso s'est mĂȘlĂ©, dans le sud du Mexique, Ă  des migrants de tous les pays d'AmĂ©rique centrale. Beaucoup vont traverser le pays sur les wagons de la Bestia, "la bĂȘte", le train de marchandises ainsi baptisĂ© pour son sinistre bilan. Chaque annĂ©e, plusieurs dizaines de migrants meurent ou sont mutilĂ©s en tombant de l'Ă©chine de la Bestia. Jorge et Rolando, Ă  Arriaga. La Bestia, ils connaissent © 2014 Tomas Ayuso - Noria Research. Droits reservĂ©sSur la route du rĂȘve amĂ©ricain, les dangers sont multiples outre la Bestia, les voyageurs sont victimes de vols, de la violence des gangs, parfois sĂ©questrĂ©s afin de sous-tirer une rançon Ă  leur famille, quand ils ne tombent pas sous les balles de ces mafias. La plupart n'atteindront jamais le "Nord". "Le Mexique est un vĂ©ritable cimetiĂšre de migrants centramĂ©ricains", tĂ©moigne Tomas Ayuso. La police de l'immigration mexicaine, la Migra, durcit aussi chaque jour un peu plus sa traque pour freiner cet exode. "La Migra nous pourchasse sans pitiĂ©, Nous sommes des migrants, pas des criminels", proteste Rolando, un Salvadorien rencontrĂ© Ă  Arriaga, point de dĂ©part de la Bestia. Nous ne mĂ©ritons pas un tel traitement." La milice qui traque les migrantsPuis, Tomas Ayuso a changĂ© de perspective. Au sud des Etats-Unis, il s'est joint aux miliciens qui traquent les migrants. La plupart des membres de la milice Free Nebraska qui patrouillent le long de la frontiĂšre sont des vĂ©tĂ©rans des diffĂ©rents théùtres de guerre amĂ©ricains, lui a expliquĂ© l'un d'entre eux. Ces milices jugent les autoritĂ©s "incapables d'empĂȘcher qu'une partie de leur pays ne tombe sous la coupe des gangs" en provenance de la rive sud du Rio Grande. Alors ils estiment devoir s'en charger eux-mĂȘmes. Isaac, vĂ©tĂ©ran de la guerre d'Irak, patrouille au sein de la milice Free Nebraska pour traquer les © 2014 Tomas Ayuso - Noria Research. Droits reservĂ©sTomas Ayuso s'est ensuite plongĂ© au coeur de la diaspora hondurienne des Etats-Unis ; auprĂšs de ceux qui ont survĂ©cu Ă  tous les dangers de la route et rĂ©ussi Ă  s'installer dans le pays. Ces chanceux sont beaucoup moins nombreux que tous les expulsĂ©s. Exclusion et suicidesJusqu'Ă  trois vols par jour sont affrĂ©tĂ©s pour reconduire les migrants refoulĂ©s depuis les Etats-Unis vers le Honduras. Plus de 32 000 personnes sont rapatriĂ©es par avion chaque annĂ©e, estime le Centre d'aide aux migrants rapatriĂ©s CAMR, et un peu plus par voie terrestre. RenvoyĂ©s par bus depuis le Mexique, "ceux-lĂ  sont lĂąchĂ©s au milieu de nulle part, Ă  peine la frontiĂšre passĂ©e. LĂ , ils deviennent Ă  nouveau des proies faciles pour les trafiquants d'ĂȘtres humains", dĂ©plore le chercheur. L'Etat et plusieurs ONG accueillent les migrants revenus par les airs, dans la ville de San Pedro Sula oĂč atterrissent les vols de rapatriement. "Ne partez pas, a confiĂ© RenĂ© Ă  l'attention de ses compatriotes, c'est un cauchemar. Plus personne n'arrive Ă  traverser. Un par-ci par-lĂ , peut-ĂȘtre, ont cette chance. C'est effroyable, je ne risquerai pas ma vie une seconde fois", assure-t-il. "Bien d'autres, pourtant, m'ont dit vouloir retenter l'aventure dĂšs qu'ils auraient mis assez d'argent de cĂŽtĂ©", assure Tomas Ayuso. A San Pedro Sula, des "ateliers de rĂ©intĂ©gration" sont organisĂ©s pour les rapatriĂ©s. Le retour est souvent une infortune de plus. MĂ©prisĂ©s par leurs familles pour avoir Ă©chouĂ©, beaucoup sont bannis par leur proches qui ont beaucoup dĂ©pensĂ© dans l'espoir de recevoir par la suite un mandat rĂ©gulier, depuis "Le Nord" - les transferts de revenus envoyĂ©s par les Ă©migrĂ©s honduriens reprĂ©sentent environ un sixiĂšme du PIB du pays. RĂ©union de l'Association des migrants mutilĂ©s, dans la banlieue de © 2014 Tomas Ayuso - Noria Research. Droits reservĂ©sEnfin certains sont incapables de se remettre du traumatisme subi au cours de leur pĂ©riple. "Il n'existe pas de statistiques, mais le nombre de suicides est trĂšs Ă©levĂ© parmi les rapatriĂ©s", affirme Tomas Ayuso. "Nous avons tant souffert", tĂ©moigne Suyapa, au visage aussi juvĂ©nile qu'amer. Elle Ă©tait partie avec son fils de 4 ans. "Je ne rĂ©essaierai pas. Personne ne devrait... Si seulement on pouvait s'en sortir ici, parmi les nĂŽtres. Mais Ă  la vĂ©ritĂ©, c'est impossible". Soeur Lidia, une religieuse brĂ©silienne responsable d'un programme d'aide au rapatriĂ©s le dit avec d'autres mots chacun devrait avoir le droit d'Ă©migrer, mais aussi "le droit de ne pas ĂȘtre contraint Ă  Ă©migrer". >> Retrouvez le reportage de Tomas Ayuso The right to grow old. The Honduran migrant crisis *Noria Research est un Think Tank indĂ©pendant, basĂ© sur un rĂ©seau de chercheurs travaillant sur des questions de politique internationale, notamment les conflits et le crime organisĂ©. Catherine GouĂ«set Les plus lus OpinionsLa chronique d'Albert MoukheiberAlbert MoukheiberLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris VallĂ©eLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain Fort
A22 ans, on rĂȘve de voyage, d’aventure. AnaĂŻs Heuveline s’imaginait dĂ©jĂ  aux Etats-Unis vivre une expĂ©rience enrichissante dans le pays de l’Oncle Sam.
Une femme Ă©tait toujours portĂ©e disparue, lundi, aprĂšs avoir Ă©tĂ© entraĂźnĂ©e vendredi par une crue dans le parc national de Zion, dans l'Utah. Article rĂ©digĂ© par PubliĂ© le 23/08/2022 0650 Mis Ă  jour le 23/08/2022 0739 Temps de lecture 1 min. Une nouvelle catastrophe mĂ©tĂ©orologique dans l'ouest amĂ©ricain. Des crues subites ont emportĂ© des randonneurs et dĂ©clenchĂ© des Ă©vacuations dans cette rĂ©gion des Etats-Unis, cĂ©lĂšbre pour ses parcs naturels. En cause des pluies torrentielles qui s'abattent depuis le week-end du 20 et 21 aoĂ»t et qui n'ont pas pu ĂȘtre absorbĂ©es par des sols assĂ©chĂ©s depuis des mois. Une femme Ă©tait toujours portĂ©e disparue, lundi 22 aoĂ»t, aprĂšs avoir Ă©tĂ© entraĂźnĂ©e vendredi par une crue dans le parc national de Zion, dans l'Utah, cĂ©lĂšbre pour ses falaises de roche rouge et ses canyons. La soudaine montĂ©e des eaux a aussi blessĂ© un autre randonneur, emportĂ© sur des centaines de mĂštres, et bloquĂ© plusieurs autres jusqu'Ă  ce que des gardes ne les secourent, a annoncĂ© l'agence qui gĂšre les parcs nationaux, le NPS. Quelque 200 visiteurs ont par ailleurs dĂ» ĂȘtre Ă©vacuĂ©s aprĂšs avoir Ă©tĂ© piĂ©gĂ©s plusieurs heures par la montĂ©e des eaux dans les grottes du parc national de Carlsbad, au Nouveau-Mexique, sans qu'aucun blessĂ© ne soit Ă  dĂ©plorer. L'activitĂ© humaine, notamment l'usage des Ă©nergies fossiles, a conduit selon les scientifiques au rĂ©chauffement de la planĂšte, qui a Ă  son tour contribuĂ© Ă  rendre plus frĂ©quents et violents les phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques extrĂȘmes.

Unfilm d'animation de Henry Selick avec Chris Sarandon, Danny Elfman, Catherine O’Hara. Etats-Unis, 1994 – 1h15. Jack Skellington, roi des citrouilles et guide de Halloween-ville, s’ennuie : depuis des siĂšcles, il en a assez de prĂ©parer la mĂȘme fĂȘte de Halloween qui revient chaque annĂ©e, et il rĂȘve de changement.

Vivre au Canada le dĂ©but d’un cauchemar ? Mise en garde ceci est une histoire fictive et caricaturale illustrant la vie d’un expatriĂ© au Canada qui subit dĂ©sillusions aprĂšs dĂ©sillusions et affronte des difficultĂ©s liĂ©es au choc culturel et Ă  la routine d’une nouvelle vie dans un pays qui n’est pas le sien ». Sur ces tristes paroles, je vous invite Ă  lire la premiĂšre partie de cet article Vivre au Canada, un rĂȘve devenu rĂ©alitĂ© » . ——————————————————————————————————————————– Vivre au Canada, l’histoire d’une rĂ©alitĂ© qui tourne cauchemar Aujourd’hui je me rĂ©veille et je suis en enfer. En fait, je suis Ă  Ottawa au Canada. J’ouvre la fenĂȘtre de ma chambre, j’entends une rue bruyante et pleine de trafic et j’aperçois le McDonald’s juste en face de chez moi. AussitĂŽt je rĂ©alise que je ne rĂȘve plus, c’est bien rĂ©el JE SUIS AU CANADA ! Quelle triste aventure qui tourne au dĂ©sastre ! Je ne suis plus le fier français qui partait explorer l’autre bout du monde. Je suis un idiot de français qui se rend compte qu’il est seul Ă  l’autre bout du monde sans sa famille, sans ses amis, sans ses repĂšres. Mes illusions ont disparu, je suis au pays de la consommation et de l’hypocrisie. Je me lĂšve et me prĂ©pare mentalement Ă  affronter une autre journĂ©e pleine de dĂ©fis et de dĂ©ceptions. Je me prĂ©pare un vrai petit dĂ©jeuner canadien un bol de cĂ©rĂ©ales avec du lait vendu en sac. Ce matin il faut que j’aille payer ma facture d’hĂŽpital qui s’élĂšve Ă  700$. Je suis toujours malade mais je ne peux pas aller consulter un docteur. Étant français sans health card carte de santĂ© on me refuse les soins et on me redirige vers les urgences de l’hĂŽpital oĂč il faut attendre 6 Ă  7 heures avant de voir un mĂ©decin pendant 5 minutes. Je me sens exclu, rejetĂ©, je ne me sens plus le bienvenu. Hier encore, un vendeur a refusĂ© de me vendre des cigarettes car je n’avais pas de carte d’identitĂ© canadienne, il a regardĂ© ma carte d’identitĂ© et m’a dit Sorry but I need a real piece of ID. A valid one that comes from Ontario ». Ceci me rappelle Koodo, la compagnie de tĂ©lĂ©phone portable qui m’a jetĂ© en me disant If you don’t have two Canadian pieces of ID, you can’t get a cellphone plan. Sorry about that. Byebye
 *NEXT PLEASE!* ». Je vais donc prendre mon bus pour l’hĂŽpital, je paye mes 700$ avec ma carte de crĂ©dit canadienne et me voilĂ  dans la mĂȘme situation que de nombreux Canadiens. Je suis endettĂ© et la banque va me prendre 20% d’intĂ©rĂȘt sur cette somme chaque mois jusqu’à ce que je puisse rembourser ma carte de crĂ©dit. Il faut maintenant que je me rende Ă  l’universitĂ© pour mon cours de publicitĂ©. Bien que mon cours soit en français je me sens stupide car je ne comprends pas plus que durant mes classes en anglais. Le professeur fait rĂ©fĂ©rence Ă  des auteurs, Ă  des compagnies, Ă  des marques Ă  des lieux et je ne connais rien de cela. Je n’ai plus aucun repĂšre. À la fin du cours un Ă©tudiant me parle en anglais et encore une fois je me sens stupide car je ne le comprends pas non plus. Je lui demande de rĂ©pĂ©ter et il rĂ©pĂšte, en français cette fois
 Encore une fois je n’ai aucune idĂ©e de ce Ă  quoi il fait rĂ©fĂ©rence. Cela me frustre tellement je suis incapable de communiquer en français ou en anglais. Je lui souris donc bĂȘtement juste pour pouvoir m’échapper. Je rĂ©alise que ce que j’ai appris en France ne m’est d’aucune utilitĂ© ici. J’ai l’impression d’avoir Ă  tout rĂ©apprendre. Je quitte l’universitĂ© et m’arrĂȘte Ă  Pizza Pizza sur le chemin de mon appartement, aprĂšs tout, j’ai dĂ©jĂ  pris 8kg en deux ans, je ne suis plus Ă  ça prĂȘt. La serveuse me voit rentrer et s’exclame en souriant Hey, how is it going? Oh my god you look amazing with that sweater, I love it! So, what can I get for you today? ». Le sweat-shirt que je porte est certainement le plus laid et le plus vieux que je possĂšde mais j’ai bien compris que la serveuse n’en Ă  rien a faire de mon sweat-shirt, elle veut juste que je lui laisse un bon tip pourboire. Juste avant de partir j’aperçois Mona une fille de ma classe qui a 3 jobs pour pouvoir payer ses Ă©tudes. Je lui fais un petit signe de la main et continue mon chemin en me demandant si moi aussi je vais finir dans la mĂȘme situation. Nous sommes Ă  peine en novembre et il fait dĂ©jĂ  si froid, l’hiver arrive
 Je n’en peux plus, je suis fatiguĂ© de tout ça, je veux me rĂ©veiller et me retrouver en France, ou bien Ă  Cuba sur une plage avec une eau des plus bleue qui existe sur cette terre. Je ferme les yeux quelques secondes puis les rĂ©-ouvre, mais il n’y a pas de plage, pas de mer bleue
 Au lieu de cela, j’arrive chez moi et je vois une sorte de gros rat noir qui fouille dans les poubelles ndla au Canada ce genre de rat s’appelle Ă©cureuil ». Je dĂ©cide alors de passer par l’arriĂšre de mon immeuble et tout Ă  coup je sens une odeur Ă©pouvantable, aussitĂŽt j’aperçois une moufette qui s’enfuit. L’odeur est rĂ©pugnante, je m’engouffre Ă  l’intĂ©rieur de mon building et pense dĂ©jĂ  a ce que je vais regarder Ă  la tĂ©lĂ©vision. Au fond, peu importe, je sais bien que je vais regarder la mĂȘme chose que d’habitude, une ou deux heures de publicitĂ© entrecoupĂ©e par quelques passages d’une Ă©mission supra nord amĂ©ricanisĂ©e qui n’a pas de maudit bon sens
 Comment faire face au choc culturel et aux dĂ©sillusions ? Cette histoire fictive tournant en dĂ©rision la vie d’un expatriĂ© est lĂ  pour illustrer deux points de vue extrĂȘmes et sert Ă  introduire la notion de choc culturel. Je vous invite Ă  partager votre expĂ©rience d’expatriĂ© dans les commentaires ou Ă  lire les articles suivants si vous prĂ©parez un dĂ©part au Canada 10 erreurs Ă  Ă©viter de faire au QuĂ©bec, expressions quĂ©bĂ©coises populaires, 10 rĂšgles Ă  respecter et 10 choses Ă  ne jamais faire au Canada et clichĂ©s sur le Canada et les canadiens.
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ï»żDurĂȘve au cauchemar Le 4 avril, Martin Luther King est assassinĂ© Ă  Memphis. Dans une AmĂ©rique qui le dĂ©cevait : guerre du Vietnam, Black Panthers, pauvretĂ© et Alexander Spatari via Getty Images "Nous sommes submergĂ©s de soft power amĂ©ricain sĂ©ries, films, marques, alimentation, etc. Je voulais voir tout ça de mes propres yeux!" Photo d'illustration Alexander Spatari via Getty Images Alexander Spatari via Getty Images Je suis parti une quinzaine de mois aux États-Unis, dans la rĂ©gion de Los Angeles en Californie. À la fin de mes Ă©tudes, je ressentais un rĂ©el besoin d’aller voir ailleurs. J’ai rejoint mon Ă©cole de commerce en master 1, et n’avais donc pas eu l’occasion de faire un stage Ă  l’étranger. Je ressentais comme une frustration lorsque mes amis me racontaient leur stage en ThaĂŻlande, au Mexique, en Australie, etc. Je ressentais que ma formation n’était pas finie, j’avais besoin de vivre ça avant de m’installer pour de bon vivre une expĂ©rience unique, qui Ă©largirait mon “champ des possibles” et que je serais fier de raconter Ă  mes enfants plus tard. Pourquoi les États-Unis? Avant tout par opportunisme! DĂšs le choix de mon apprentissage pour deux ans de master, j’avais choisi mon entreprise car mon maĂźtre d’apprentissage m’avait parlĂ© des possibilitĂ©s d’évolution Ă  l’étranger, notamment aux US. Je n’idolĂątrais pas les États-Unis dans l’ensemble, cependant j’étais curieux de comprendre pourquoi les AmĂ©ricains Ă©taient d’aussi bons entrepreneurs, en plus d’ĂȘtre sĂ»rement les meilleurs marketeurs au monde. Je voulais voir comment on fait des affaires au pays de l’oncle Sam. Et puis, nous sommes submergĂ©s de soft power amĂ©ricain sĂ©ries, films, marques, alimentation, etc. Je voulais aussi voir tout ça de mes propres yeux! Alors qu’en Europe, les banques Ă©valuent votre profil financier en fonction de vos revenus, votre Ă©pargne et vos garanties, ici, on regarde votre "credit score" ce que vous dĂ©pensez et les crĂ©dits que vous faites. Le volontariat international est la voie idĂ©ale pour s’adapter Ă  l’étranger. Je ne dirais pas que je suis parti comme un coq en pĂąte, mais presque. Pourquoi? Car il m’a permis de m’affranchir des dĂ©marches liĂ©es au VISA, Ă  la santĂ© ou aux assurances; ce qui n’est pas si simple lorsque vous arrivez au États-Unis sans credit score. Concernant le revenu, mon indemnitĂ© comme tous les Volontariats Internationaux Ă©tait indexĂ©e sur le niveau de vie locale. Tout compris, je touchais autour de € par mois. Pour vivre en cĂ©libataire, sans dĂ©penses de santĂ©, assurances, voitures, impĂŽts, ce salaire est plutĂŽt confortable. Si vous ĂȘtes AmĂ©ricain, vous ĂȘtes dans la moyenne. Le credit score Le systĂšme bancaire est trĂšs diffĂ©rent du nĂŽtre. Alors qu’en Europe, les banques Ă©valuent votre profil financier en fonction de vos revenus, votre Ă©pargne et vos garanties, ici, on regarde ce que vous dĂ©pensez, et les crĂ©dits que vous faites. Plus vous avez de dĂ©penses mensuelles et de crĂ©dits, plus votre profil est bon! Beaucoup de personnes paient leurs dĂ©penses via des cartes de crĂ©dit, puis remboursent via leur compte bancaire afin d’augmenter leur assiette de dĂ©penses. Ce qui compte, c’est de payer vos factures! Plus vous dĂ©pensez, plus vous ĂȘtes solvable, et donc digne de confiance. Le choc culturel Le dĂ©paysement fut total tant les modĂšles de sociĂ©tĂ© français et amĂ©ricain sont aux antipodes. La France est un pays latin, c’est dans notre culture de dĂ©battre des rĂšgles, les remettre en question, les contester, en chercher les limites. Eux sont anglo-saxons, les rĂšgles sont les rĂšgles, et on ne joue pas avec! En Californie, si vous ĂȘtes pris pour DUI driving under influence, c’est d’amende, plus 5000$ de frais de justice Ă  votre charge. En excĂšs de vitesse, vous paierez 50$ par mph au-dessus de la limite, en plus d’un Ă©ventuel forfait. Il est Ă©galement interdit de fumer Ă  proximitĂ© des restaurants, des Ă©coles, dans les parcs, voire dans certaines villes entiĂšres. Les États-Unis sont le pays de la libertĂ©, et c’est sĂ»rement cette notion qui dĂ©finit le mieux le rĂȘve amĂ©ricain. Cependant, celle-ci ne doit pas impacter celle des autres. La sĂ©curitĂ© est une dimension trĂšs importante dans la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine la plupart des AmĂ©ricains possĂšde d’importants systĂšmes de surveillance trĂšs Ă©laborĂ©s par rapport Ă  ce que nous avons en Europe, et les armes sont un hobby Ă  part entiĂšre comme pourraient l’ĂȘtre les jeux vidĂ©o, la pĂȘche ou le jardinage. Un pragmatisme Ă  toute Ă©preuve MĂȘme en Californie, j’ai trouvĂ© les gens trĂšs terre-Ă -terre au dĂ©but. Ils sont trĂšs centrĂ©s sur l’argent, c’est une vraie religion. Alors que le placement prĂ©fĂ©rĂ© des français est le livret A bien qu’il ne rapporte rien, eux sont trĂšs avertis au niveau de l’éducation financiĂšre. Tout est trĂšs libĂ©ral chaque annĂ©e vos contrats d’assurance, de couverture sociale, sont ajustĂ©s en fonction de votre situation, mais Ă©galement de la situation macro-Ă©conomique du pays. La plupart des gens sont bien plus avertis que nous en Europe, et suivent de prĂšs ou de loin les actions et les marchĂ©s financiers. Beaucoup de services ont des prix variables qui s’ajustent trĂšs vite en fonction de la conjoncture oĂč des Ă©vĂ©nements. Par exemple Ă  Los Angeles, les parkings affichent tous un flat rate, qui double ou triple le week-end ou pour un Ă©vĂ©nement! J’ai eu du mal au dĂ©but avec ce “manque de romantisme” sĂ»rement naĂŻf de ma part. Cependant, on comprend bien mieux leur mode de fonctionnement en se mettant Ă  leur place. Dans la rĂ©gion de Los Angeles, il vous faut au bas mot un demi-million de dollars pour acheter un beau F2. Si votre enfant souhaite devenir mĂ©decin, il lui faudra dĂ©bourser un bon demi-million de dollars Ă©galement qu’il gagnera en 1 an une fois diplĂŽmĂ© cependant. Plus globalement, la plupart des personnes qui font des Ă©tudes s’arrĂȘtent Ă  la licence, et envisagent le master bien plus tard comptez l’annĂ©e de master. Le coĂ»t du financement est Ă©galement trĂšs important, et c’est sĂ»rement ce qui a fait pencher la balance vers un dĂ©part en ce qui me concerne. Alors que la moyenne des prĂȘts immobiliers Ă©tait de 1,3% en France en 2019 avec 10% d’apport nĂ©cessaire, ils Ă©taient au-dessus de 3% ici, avec 20/25% d’apport nĂ©cessaire. Mon colocataire pharmacien a fait un prĂȘt Ă©tudiant garanti par l’État Ă  6% d’intĂ©rĂȘts
 AprĂšs le coronavirus, alors que la FED a baissĂ© ses taux Ă  0, mettant ainsi les banques amĂ©ricaines dans les mĂȘmes conditions que les banques europĂ©ennes, les taux ne sont descendus qu’à Alors que les besoins primaires que sont l’éducation, la santĂ©, le logement, sont fournis ou encadrĂ©s par l’État en France, c’est un vrai enjeu pour la plupart des gens aux États-Unis, laissĂ©s Ă  la merci des banques et sociĂ©tĂ©s privĂ©es. Le travail Bien entendu, il faut comparer ce qui est comparable. Alors qu’en France la crĂ©ation d’emploi est un enjeu central depuis bientĂŽt deux dĂ©cennies, le marchĂ© du travail amĂ©ricain est une ruche d’opportunitĂ©s. Le code du travail Ă©tant bien plus flexible, les entreprises amĂ©ricaines s’adaptent trĂšs vite Ă  la conjoncture, et il y a beaucoup de turnover. Il y a Ă©normĂ©ment d’offres, de trĂšs belles opportunitĂ©s et pas de plafond de verre. Les entreprises amĂ©ricaines proposent globalement de trĂšs bons salaires comparĂ©s Ă  la France; en revanche vous n’y aurez que deux semaines de vacances par an. Les armes sont un hobby Ă  part entiĂšre comme pourraient l’ĂȘtre les jeux vidĂ©o, la pĂȘche ou le jardinage. Pas mal d’entreprises proposent des semaines supplĂ©mentaires en fonction de votre anciennetĂ©, ainsi la plupart des AmĂ©ricains attendent souvent 30 voire 40 ans passĂ©s avant d’effectuer de longs voyages pour leurs vacances, visiter d’autres rĂ©gions du monde. C’est Ă©galement Ă  mon avis la raison pour laquelle les AmĂ©ricains sont plus fermĂ©s sur eux-mĂȘmes en plus de leur situation gĂ©ographique, ils ne prennent la plupart du temps qu’un ou deux jours pour profiter d’un long week-end. Petite anecdote lorsque j’ai pris 5 jours de congĂ©s aprĂšs 6 mois de contrat VIE, la plupart des gens pensaient que j’avais Ă©tĂ© virĂ© ou que j’avais quittĂ© l’entreprise...! Concernant le travail mĂȘme, j’ai apprĂ©ciĂ© un management trĂšs proche du terrain, et trĂšs concret. Il y a une vraie culture du rĂ©sultat au travail. Lorsque vous avez une target, un objectif, il faut l’atteindre! Et si ce n’est pas le cas, votre backup a intĂ©rĂȘt Ă  ĂȘtre solide, pas d’excuses. Ils sont Ă©galement trĂšs hardworking, ils n’ont pas peur de faire des heures, le travail doit ĂȘtre fait. Plusieurs de mes collĂšgues avaient Ă©galement des side-business, et y passaient plusieurs heures le soir aprĂšs leur travail Ă  temps plein ou le week-end. On veut rĂ©ussir, et on s’en donne les moyens. Seul petit bĂ©mol le manque de sĂ©curitĂ© peut parfois privilĂ©gier les stratĂ©gies individuelles au sein de l’organisation. La nourriture Pour finir, j’aimerais dire un petit mot sur l’alimentation afin de dĂ©mentir quelques idĂ©es reçues. Lorsque l’on pense nourriture aux États-Unis, la premiĂšre image qui nous vient est celle des burgers/fast-food. Lorsque vous faites vos courses, les fruits et lĂ©gumes sont certes chers et souvent de qualitĂ© moyenne. Et oui, les denrĂ©es les plus accessibles sont souvent les plus mauvaises en termes de nutrition. Cependant, c’est dans leur culture de manger dehors le midi. Et alors qu’en France le choix se limite souvent aux boulangeries/burger/kebab, ou alors une salade ridicule au supermarchĂ©, j’ai dĂ©couvert une variĂ©tĂ© incroyable en Californie. L’offre est bien plus dĂ©veloppĂ©e. Entre 5 et 10$, vous pouvez certes manger un burger qui transpire l’huile, mais il y a Ă©galement de nombreux concepts trĂšs sains, tels que les poke, Fish and Grill, Flame Broiler et autres, qui vous permettent de manger sainement et protĂ©inĂ© avis aux sportifs. J’ai eu l’occasion de rĂ©aliser un tour du monde culinaire sans bouger de la Californie, en passant par tous les pays d’Asie, le Mexique ou l’AmĂ©rique du Sud. Et tous sont trĂšs bien rĂ©fĂ©rencĂ©s, vous pouvez la plupart du temps voir les avis, la carte, et les photos des plats avant d’y aller. Le service est rapide, et les portions gĂ©nĂ©reuses, c’est trĂšs apprĂ©ciable. En conclusion... Mon expĂ©rience en Californie fut trĂšs enrichissante, et je suis ravi de l’avoir vĂ©cue. Elle m’a permis de prendre un certain recul sur ma vie que j’aurais peut-ĂȘtre mis une dizaine d’annĂ©es Ă  acquĂ©rir. Cependant, le rĂȘve amĂ©ricain proposĂ© par les États-Unis –essentiellement basĂ© sur la libertĂ© et le libĂ©ralisme– ne correspond pas Ă  mon idĂ©al de vie. En Ă©tant Français, rien que le fait de ne pas avoir Ă  payer ses Ă©tudes reprĂ©sente un certain avantage comparatif. Si vous voulez partir, je vous invite Ă  ne pas regarder que les success stories, mais Ă  prendre un peu de recul en contactant d’autres expats qui ont fait l’expĂ©rience avant vous, et pourront vous donner de prĂ©cieux conseils. A voir Ă©galement sur Le HuffPost Donald Trump revendique sa victoire et accuse Joe Biden de fraude
Pources « Dreamers », le rĂȘve amĂ©ricain tourne au cauchemar. Mexicain ĂągĂ© de 23 ans entrĂ© illĂ©galement aux États-Unis avec sa mĂšre
Maxime Vanderwegen, publiĂ© le 02 February 2021 Salut tout le monde ! Aujourd’hui, je vais vous parler de jeux vidĂ©os. Je ne connais pas vos goĂ»ts, mais je suis un grand fan de la sĂ©rie Borderlands Ă  l’exception du dernier opus, il mĂ©ritait mieux que ça, de l’excellent Dishonored ou encore du plus rĂ©cent SUPERHOT. HonnĂȘtement, j’ai pris beaucoup de plaisir Ă  les finir. Plus rĂ©cemment, Cyberpunk est sorti et j’ai voulu l’acheter. AprĂšs avoir jetĂ© un oeil aux plus de 50 jeux auxquels je n’ai pas encore jouĂ©, j’ai abandonnĂ©. Je vous en parle parce qu’il y a peu j’ai lu un article Cyberpunk 2077 a warning’ about the future Ă  son propos sur le site de la BBC. Pour une fois, cet article n’a pas pour sujet principal les problĂšmes internes au jeu, mais son auteur dresse un portrait trĂšs critique de son univers. En filigrane, il pose cette question si vous aimez tant un jeu, accepteriez-vous de vivre dans son univers ? Bien que la rĂ©ponse soit plutĂŽt simple, elle soulĂšve un Ă©lĂ©ment trĂšs important et au coeur d’une grande partie de nos productions culturelles 1984, Blade Runner, Hunger Games
 Autant de livres et de films dystopiques, oĂč les personnages sont malheureux et en proie Ă  la famine, Ă  un rĂ©gime totalitaire, ou Ă  une technologie omni-prĂ©sente et malsaine. Dans l’article de la BBC, l’auteur s’entretient avec Mike Pondsmith, le crĂ©ateur du premier jeu Cyberpunk intitulé  Cyberpunk 2020 et selon lui, nous devrions considĂ©rer ce jeu comme une sorte d’avertissement Ă  propos de l’état du monde et tout faire pour qu’il n’y ressemble pas. Ce qu’il dit est vrai seule la prĂ©sence de voitures volantes nous Ă©loigne encore de cette rĂ©alitĂ©. Vous voulez vous implanter une puce dans le corps ? Cherchez implant party sur Internet et vous trouverez plein d’infos Ă  ce sujet. Vous craignez la surveillance de masse ? Nous sommes plutĂŽt Ă©pargnĂ©s, mais demandez Ă  un Chinois, son quotidien vous effrayera. Loin de moi l’idĂ©e d’annoncer que nous vivons dans un jeu vidĂ©o. Non, nous ne vivons pas avec un casque de VR vissĂ© sur nos tĂȘtes en permanence. Mais si vous pensiez qu’il s’agissait d’un idĂ©al Ă  atteindre, sachez dĂ©sormais que vous faites fausse route. Cela dit, ĂȘtre enfermĂ© dans une routine Cappuccino-boulot-dodo est est trĂšs embĂȘtant il faut rester poli innocent et certains voudraient certainement une autre vie, plus excitante. Les loisirs sont lĂ  pour ça ils sont limitĂ©s actuellement mais chuuuuuuuut j’ai pas envie d’en parler ici que ça soit du sport, de la lecture, du cinĂ©ma, des jeux de table ou vidĂ©os, il existe mille et une façons de “tuer le temps” ou de s’amuser. Un autre Ă©lĂ©ment est trĂšs important Ă  prendre en compte avant de vous dĂ©cider la rĂ©pĂ©titivitĂ©. Ben oui, vous ne pensiez tout de mĂȘme pas que vous pourriez vivre comme dans Ready Player One et faire ce qu’il vous plaĂźt ? Tout joueur sait qu’au bout d’un certain temps, lĂ  aussi, une routine s’installe, quĂȘte aprĂšs quĂȘte, jusqu’au moment oĂč vous voudrez changer d’univers ou quitter la partie parce que vous butez devant un obstacle. DĂšs lors, le choix est simple vous prĂ©fĂ©rez passer votre vie tout seul Ă  accomplir des quĂȘtes dans un monde virtuel ou pouvoir en accomplir une de temps en temps et garder votre libertĂ© de mouvement et - le plus important -, votre vie de famille et vos amis ? Alors, que dĂ©cidez-vous ? Source de la photo de couverture Cet article vous a dĂ©plu ? Laissez-moi un commentaire ! DvuXE. 367 321 34 118 52 127 453 103 438

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